Vous vous sentez malade en lisant le nombre de jumeaux séparés à la naissance par adoption internationale ?! C'est merveilleux que CERTAINS parviennent à accidentellement retrouvez-vous et réunissez-vous .. mais pensez à combien ne le sont pas ! Sur la base de cette récente article à lui seul, il indique 1500 paires de jumeaux chinois ! Que se passe-t-il quand on considère tous les autres pays d'origine?
Je suis en colère que ces enfants (qui grandissent pour devenir des adultes comme moi) grandissent privés de leurs droits à leur identité fondamentale ! La situation des jumeaux séparés met en évidence les violations flagrantes des droits de l'enfant que l'adoption internationale facilite.
Je mets carrément le blâme sur les agences d'adoption et les pays de naissance et d'adoption qui ne sont manifestement pas intéressés par les droits de l'enfant mais font des adoptions comme des transactions financières. Ce qui est manifestement faux dans ces séparations, c'est qu'on ne demande même pas aux parents adoptifs s'ils veulent adopter des jumeaux, et on ne leur dit pas non plus que l'enfant est un jumeau ! Ainsi, ils deviennent inévitablement complices des violations systémiques des droits de l'enfant qui se produisent pour les adoptés internationaux qui sont des jumeaux.
Quand cela s'arrêtera-t-il ? Quand les agences d'adoption et les pays signataires de la Convention de La Haye sur l'adoption internationale, déjà commencé à écouter ce que les adultes adoptés à l'étranger pensent de telles pratiques et à apporter les changements appropriés ?!
Comme vous pouvez le lire dans le Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant (CNUDE) que tous les pays ont ratifié à l'exception des États-Unis, il est contraire à notre droit fondamental de séparer des jumeaux dès la naissance et d'effacer toute trace de notre identité. Non seulement nous sommes séparés et on ne le dit pas, mais les agences ne font aucun effort pour assurer le suivi et permettre le rétablissement de l'identité d'un jumeau même s'ils découvraient plus tard qu'un enfant était un jumeau. Sachant comme moi à quel point les liens biologiques sont importants pour nous, adoptés à l'étranger, j'appelle cela un crime pur et simple que les agences et les gouvernements fassent peu pour remédier à cette situation. Après plus de 60 ans d'adoption internationale moderne dans le monde, nous ne devrions pas encore accepter que des « jumeaux » soient séparés à la naissance sans même informer une famille adoptive que l'enfant est en fait un jumeau ou leur donner cette connaissance et ce choix.
Leader mondial, les États-Unis d'Amérique n'ont pas encore ratifié la CNUDE ! Serait-ce exagéré d'attendre que la première superpuissance mondiale qui se trouve à commercer (oui importer ET exporter) le plus grand nombre d'enfants via l'adoption internationale, suive réellement et permette à ces mêmes enfants de conserver leurs relations familiales via l'adoption internationale ?
Serait-ce trop s'attendre à ce que Conférence de La Haye de droit international privé (HCCH) se lever et s'assurer que le Convention de La Haye pour l'adoption internationale enfin prendre en considération les points de vue et les expériences des adoptés internationaux eux-mêmes et apporter les changements nécessaires pour empêcher de nouvelles violations des droits fondamentaux de l'enfant ? Cela inclut de s'assurer que la CNUDE reste le fondement des adoptions internationales.
Voici un lien vers le CNUDE et note pour les situations d'adoption internationale, les articles pertinents sont 7, 8, 9, 10, 11 (directement pertinents pour les cas d'expulsion) ; 12 (pour les adoptés plus âgés), 20, 21, 25 (notez l'absence de ce suivi dans les cas d'adoption internationale car le rapport post placement n'est pas suffisant), 30, 34 (pour ceux qui finissent par être victimes d'abus sexuels dans leur famille adoptive) , 35 (pour la façon dont nous sommes sourcés).
Pour les jumeaux, l'article 8 est le plus pertinent pour ce à quoi je sensibilise dans ce blog.
1. Les États parties s'engagent à respecter le droit de l'enfant à préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et Relations familiales tel que reconnu par la loi sans ingérence illégale.
2. Lorsqu'un enfant est illégalement privé de tout ou partie des éléments de son identité, les États parties lui fournissent une assistance et une protection appropriées, en vue de rétablir rapidement son identité.
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