
sept ans trop tard
mais je suis venu quand même
regarder ta pierre
sous mes pieds
c'était tout
je savais faire
j'ai préparé tes fleurs mortes
vu mon reflet
sur ton ardoise polie
l'ombre d'un nom
froid
fait défiler
je n'ai jamais su
cet étranger avant moi
dont le sang
remplit mes pieds
sans mots
sans visage
plus cohérent dans la mort
que jamais dans la vie
Oui
Oui je suis là
te maudire
et merci
pour le vide
et pour cette vie
regardant ta pierre, mirando fijamente a su piedra
collection d'intérieur mi boréal
(c) j.alonso 2019
madrid, espagne
Poèmes de j.alonso ne peut être reproduit, copié ou distribué sans le consentement écrit de l'auteur.