Colin Cadier en la Comisión Especial de La Haya

por colin cadier, adoptado de Brasil a Francia, Presidente de La Voix des Adoptés
Presentación en la Sesión 1, Día 1: Panel de voces de adoptados

Mesdames et messieurs les représentants des Etats signataires, les délégués et représentants d'associations, d'autorités nationales ou internationales,

Je salue cette espace d'expression ouvert aux acteurs de la société civile, et notamment nous Personnes Adoptées, concernés directement par le sujet qui nous mobil aujourd'hui et les jours à venir. Je tiens à remercie particulièrement Lynelle LONG (InterCountry Adoptees Voices) pour avoir invité La Voix des Adoptés à se joindre à sa délégation, et également le Bureau Permanent, en la personne de Laura MARTINEZ avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger de nombreuses fois, notamment ces dernières semaines pour nous aider à préparer ce panel.

Je m'appelle Colin CADIER, je suis né en 1980 à Recife (Brésil), adopté à 15 jours par un couple Français dits “expatriés”, je réside aujourd'hui à Marseille (Francia) où je travaille dans l'administration territoriale en lien avec l'international… Je suis binational (franco-brésilien), tricullturel (franco-sudamericain) et quadrilingue (si je me permets de compter l'anglais). 

Depuis 2019, je suis le Président de La Voix Des Adoptés, une Association de droit français, existante depuis 2005 qui agit sur tout le territoire (avec des antennes à Paris, Lille, Lyon, Tour, Marseille) en lien avec de nombreux pays ( Brésil, Colombie, Guatemala, Roumanie, Vietnam, Bulgarie ) qui participe aux réunions collégiales d'un organe consultatif traitant particulièrement des sujets liés à l'adoption internationale (aux côtés d'autres asociaciones) et intervient par les témoignages de ses bénévoles auprès d 'associations partenaires qui acompagnent notamment les fathers/familles candidatos à l'adoption. Outre les Groupes de Paroles, et les événements culturels ou conviviaux organisés par la quarantaine de bénévoles investis, nous animons une WebRadio, développons un Jeu pédagogique sur l'adoption et nous travaillons conjointement avec notre Autorité Centrale qui a participé à notre récent séminaire annuel de formación de nos bénévoles, l'Association Racines Coréennes (de 10 ans notre aînée), le SSI France, l'AFA, la Fédération EFA et bien d'autres association nationales ou locales, en France ou à l'étranger.

Au Respect des nombreuses demandes que nous recevons des personnes adoptées faisant des recherches sur leurs origines, force est de constater qu'en l'absence d'un référentiel mondial reconnu par les autorités des Etats concernés, un Certain nombre de personnes nées dans Certain pays puis recueillies dans des foyers d'un autre pays – au cours des dernières décennies du siècle passé, rencontrent des differentés à accéder aux informations sur leur famille de naissance, ou sur les circonstances de leur naissance jusqu'à leur arrivée dans leur nouveau foyer… Rédiger et adopter ce nouveau texte en 1994 qui a été ratifié progresivamente par un très grand nombre d'Etats soucieux d'établir un cadre structuré sur les condition spécifiques pour “donner une famille à un enfant” (tout en veillant à respecter le meilleur intérêt de l'enfant), a constitué une avancée majeure. Quant aux modalités d'application dudit texte, chaque Etat signataire en la responsabilité au respect de sa législation et de ses politiques publiques en matière de protection de l'enfance… acteurs publics ou privés, impliqués, démontrent qu'il demeure encore des points à améliorer.

La convención de La Haye prévoit bien des dispositions concernant les informations détenues par les autorités sur les origines de l'enfant et leur accès avec des conseils appropriés (artículos 30 y 31), mais un Certain nombre de personnes adoptées devenues adultes recherchent des informations sur leur origine et se heurtent à des fins de non recevoir. Les motifs peuvent être très variés, selon la date, le lieu de naissance et les conditions dans lesquelles la procédure d'adoption s'est déroulée, il existe souvent un écart voire un fossé between les informations available et celles recherchées par les personnes adoptées dans leur enfance.

C'est pour cette raison que nous, association d'adoptés et EFA (asociación de padres adoptivos/adoptivos), avons adressé un courrier aux trois ministres de tutelle de l'autorité centrale française pour demander la mise en place d'une mission d 'experts indépendants dans le but d'éclairer sur des pratiques qui malheureusement laissent AUJOURD'HUI des personnes sans réponses à leurs questionnements. Et pourtant, ces adoptés n'ont d'autre choix que de se tourner vers les autorités compétentes (les autorités centrales et celles intervenant dans la protection de l'enfance) pour tenter d'obtenir des clarifications ou des explications.

Il est vrai que dans le cadre de la récente réforme engagée par le gouvernement français concernant les structure en charge des politiques publiques de protection de l'enfance, notre association a été invitée à prendre part aux instances de gouvernance de la nouvelle entité en cours d 'instalación. Nous sommes très reconnaissants de cette place qui nous est accordée d'autant plus que nous comptons apporter notre savoir “expérienciel” sur les questiones liées à la Recherche des Origines et la mise en place de dispositifs d'accompagnement (administratif, socio-psychologique) ou d'assistance juridique pour les personnes adoptées, et idéalement avec des mécanismes (ou instruments) de coopération avec les autorités compétentes (centrales) des pays dits de naissance.

Nous espérons voir la nueva estructura se doter des moyens nécessaires pour pouvoir répondre à la demande des personnes adoptées. Il est à noter que de nombreuses personnes adoptées (aujourd'hui adultes, majeures révolues) corresponsal à des adopciones qui ont eu lieu avant 1993, comme en témoignent les statistiques (puisque le nombre d'enfants nées et adoptées à l'étranger a diminué de façon progresivo mais plutôt significativo au fil des années jusqu'à nos jours – passant de plusieurs milliers par an à quelques centaines). Même si pour la plupart des adoptions qui ont eu lieu à partir des années 2000, les données sont available et accesibles, il n'en demeure pas moins un besoin d'accompagnement au moment notamment où la personne adoptées exprime son souhait éventuel de retrouver les miembros de sa famille de naissance… Ciertas autorités centrales se proponen de faire le nécessaire, d'autres sont démunies ou ne disposent pas des moyens légaux, humains, matériels ou financiers nécessaires… Enfin le paysage des structure privées lucratives ou non lucratives n'en n'est pas moins varié : des personnes peu scrupuleuses ou malveillantes, aux bénévoles dévoués mais pas forcément “préparées” ou outillées pour faire face à des situaciones humanas complexes voire dramatiques, sans oublier la barrière de la langue… Tout cela nous conduit aujourd' hui à attirer votretention Mesdames et Messieurs sur cette réalité: Comment orientons nous les personnes adoptées qui sont notamment plus âgées que vos respectifs o rganismes (créés à partir des années 2000), ou celles qui rencontrent encore, dans Certains cas, des differentés à trouver les informations sur leurs origines ? 
Dialoguer, coopérer et proponer des actions conjointes, constituyen un moyen possible et positif pour permettre d'avancer, de répondre aux besoins des personnes adoptées ou des asociaciones qui comptent sur le pouvoir d'intervention des autorités compétentes.

Je Vous remercie pour votre écoute et vous souhaite des échanges riches au cours au cours des prochains jours.

Traducción en inglés

Señoras y señores, representantes de los Estados signatarios, delegados y representantes de asociaciones, autoridades nacionales o internacionales,

Acojo con beneplácito este espacio de expresión abierto a los actores de la sociedad civil, y en particular a nosotros, los Adoptados, directamente afectados por el tema que nos moviliza hoy y en los días venideros. Quisiera agradecer en particular a Lynelle Long (InterCountry Adoptees Voices) por invitar a La Voix des Adoptes a unirse a su delegación, y también a la Oficina Permanente, en la persona de Laura Martinez con quien he tenido la oportunidad de intercambiar muchas veces, especialmente en las últimas semanas para ayudarnos a preparar este panel.

Mi nombre es Colin CADIER, nací en 1980 en Recife (Brasil), adoptado a los 15 días por una pareja de franceses llamados “expatriados”, actualmente resido en Marsella (Francia) donde trabajo en la administración territorial internacional. Soy binacional (franco-brasileña), tricultural (franco-sudamericana) y cuatrilingüe (si me permito contar el inglés).

Desde 2019, soy el presidente de La Voix Des Adoptés, una asociación de derecho francés, existente desde 2005, que actúa en todo el territorio (con sucursales en París, Lille, Lyon, Tour, Marsella) en conexión con muchos países (Brasil , Colombia, Guatemala, Rumanía, Vietnam, Bulgaria), que participa en las reuniones colegiadas de un órgano consultivo que trata especialmente temas relacionados con la adopción internacional (junto con otras asociaciones) e interviene a través de los testimonios de sus voluntarios con asociaciones socias que acompañan en particular padres/familias que solicitan la adopción. Además de los grupos de discusión y los eventos culturales o sociales organizados por los aproximadamente cuarenta voluntarios involucrados, llevamos a cabo una WebRadio, desarrollamos un juego educativo sobre la adopción y trabajamos conjuntamente con nuestra Autoridad Central, que participó en nuestro reciente seminario anual de formación para nuestros voluntarios, la Korean Roots Association (10 años mayor que nosotros), ISS France, AFA, la EFA Federation y muchas otras asociaciones nacionales o locales, en Francia y en el extranjero.

En vista de las numerosas solicitudes que recibimos de personas adoptadas que investigan sus orígenes, es evidente que, en ausencia de un sistema de referencia mundial reconocido por las autoridades de los Estados en cuestión, un cierto número de personas nacidas en determinados países y luego acogidas en otro país -durante las últimas décadas del siglo pasado- encuentran dificultades para acceder a la información sobre su familia biológica, o sobre las circunstancias de su nacimiento hasta su llegada a su nuevo hogar. La redacción y adopción de este nuevo texto en 1994, que ha sido progresivamente ratificado por un número muy elevado de Estados deseosos de establecer un marco estructurado sobre las condiciones específicas para “dar una familia a un niño” (teniendo cuidado de respetar las mejores interés del niño), constituyó un gran avance. En cuanto a las modalidades de aplicación de dicho texto, cada Estado signatario es responsable de su propia legislación y políticas públicas en materia de protección de la niñez. La diversidad de las situaciones sociopolíticas y económicas de los Estados, y del papel de los diferentes actores públicos o privados involucrados, muestran que aún quedan puntos por mejorar.
El Convenio de La Haya prevé disposiciones relativas a la información en poder de las autoridades sobre los orígenes del niño y su acceso con el debido asesoramiento (artículos 30 y 31), pero cierto número de personas adoptadas que han llegado a la edad adulta buscan información sobre sus orígenes y se les niega. Las razones pueden ser muy variadas, dependiendo de la fecha y lugar de nacimiento y de las condiciones en que se desarrolló el procedimiento de adopción, suele existir un desfase o incluso un abismo entre la información disponible y la buscada por las personas adoptadas en su infancia.

Es por ello que nosotros, la asociación de adoptados y EFA (asociación de padres adoptivos), hemos enviado una carta a los tres ministros a cargo de la autoridad central francesa para solicitar la creación de una comisión de expertos independientes con la objetivo de arrojar luz sobre prácticas que lamentablemente dejan a las personas sin respuestas a sus preguntas. Y, sin embargo, estos adoptados no tienen más remedio que acudir a las autoridades competentes (las autoridades centrales y las que intervienen en la protección de menores) para intentar obtener aclaraciones o explicaciones.

Es cierto que en el marco de la reciente reforma acometida por el gobierno francés sobre las estructuras encargadas de las políticas públicas de protección de la infancia, nuestra asociación ha sido invitada a participar en los órganos de gobierno de la nueva entidad que se está constituyendo. . Estamos muy agradecidos por este lugar que nos ha sido concedido, sobre todo porque pretendemos aportar nuestro conocimiento “experiencial” en temas relacionados con la Búsqueda de los Orígenes y la puesta en marcha de mecanismos de apoyo (administrativo, socio-psicológico) o de asistencia jurídica. para las personas adoptadas, e idealmente con mecanismos (o instrumentos) de cooperación con las autoridades competentes (centrales) de los llamados países de nacimiento.

Esperamos que la nueva estructura esté dotada de los medios necesarios para poder responder a la demanda de las personas adoptadas. Cabe señalar que muchas personas adoptadas (ahora adultas, mayores de edad) corresponden a adopciones realizadas antes de 1993, como muestran las estadísticas (ya que el número de niños nacidos y adoptados en el extranjero ha disminuido paulatina pero bastante significativamente a lo largo de los años). hasta hoy, de varios miles por año a unos pocos cientos). Si bien para la mayoría de las adopciones que tuvieron lugar a partir de la década de 2000, los datos están disponibles y son accesibles, aún existe la necesidad de apoyo, especialmente cuando la persona adoptada expresa su posible deseo de reunirse con los miembros de su familia. su familia biológica. Algunas autoridades centrales se proponen hacer lo necesario, otras se ven privadas o no cuentan con los medios legales, humanos, materiales o económicos necesarios. Finalmente, el panorama de las estructuras privadas lucrativas o no lucrativas no es menos variado: desde personas sin escrúpulos o malintencionadas, hasta voluntarios dedicados pero no necesariamente “preparados” o equipados para hacer frente a situaciones humanas complejas o incluso dramáticas, sin olvidar la barrera del lenguaje. Todo esto nos lleva hoy a llamar su atención, señoras y señores, sobre esta realidad: ¿Cómo orientamos a las personas adoptadas que son notablemente más antiguas que sus respectivas organizaciones (creadas a partir de la década de 2000), o aquellas que aún encuentran, en algunos casos, dificultades? en la búsqueda de información sobre sus orígenes?

El diálogo, la cooperación y la propuesta de acciones conjuntas son una forma posible y positiva de avanzar, para dar respuesta a las necesidades de las personas adoptadas o de las asociaciones que cuentan con el poder de intervención de las autoridades competentes.

Les agradezco su atención y les deseo ricos intercambios durante los próximos días.

Lea nuestra publicación anterior: Adoptados en la Comisión Especial de La Haya

Adoptados en la Comisión Especial de La Haya

La próxima semana, del 4 al 8 de julio, los 104 países signatarios del Convenio del 29 de mayo de 1993 sobre la Protección de los Niños y la Cooperación en Materia de Adopción Internacional se reunirán en línea en el reunión de la comisión especial para discutir Posterior a la adopción y Adopción Ilícita / Ilegal asuntos. Es un evento significativo que ocurre generalmente cada 5 años y esto marca la primera vez que habrá amplio representación de los adoptados internacionales que asisten como observadores. Históricamente desde 2005, Asociación Internacional de Adoptados de Corea (IKAA)), la red que representa los intereses de los adoptados coreanos ha sido la solamente organización adoptada para asistir. En 2015, Asunto del bebé de Brasil (BBA) fue la segunda organización dirigida por adoptados en asistir con IKAA. Debido a COVID, esta reunión actual de la Comisión Especial se pospuso y, en los últimos años, puedo decir con orgullo que he ayudado a difundir el conocimiento entre las organizaciones dirigidas por adoptados sobre CÓMO aplicar y alenté a organizaciones de experiencia vivida como KUMFA (la organización de madres coreanas) para representarse a sí mismas. Este año, orgullosamente tenemos 6 organizaciones dirigidas por personas adoptadas que se representan a sí mismas y a sus comunidades. ¡Hemos progresado!

En 2015, escribí el blog titulado ¿Por qué es importante tener voces adoptadas entre países? en este sitio web. Muchas veces a lo largo de los años he defendido la importancia de que nuestras voces se incluyan en los niveles más altos de las discusiones gubernamentales. Así que digo de nuevo, nuestras voces son inmensamente importantes en estos niveles más altos de debates sobre políticas, prácticas y legislación de adopción.

Algunos críticos podrían decir que no cambiamos nada en la adopción internacional al asistir a estas reuniones, sin embargo, me gustaría sugerir que simplemente vernos representar a nosotros mismos como adultos en números ayuda a los gobiernos y autoridades a darse cuenta de algunos puntos clave:

  • ¡Crecemos! No seguimos siendo niños perpetuos.
  • Queremos tener voz y voto en lo que les suceda a futuros niños como nosotros.
  • ¡Los ayudamos a mantenerse enfocados en "quiénes" somos realmente! No somos números y estadísticas sin nombre. Somos personas vivas con sentimientos reales, pensamientos y un sinfín de experiencias. ¡Sus decisiones IMPORTAN y nos impactan para la vida y nuestras futuras generaciones!
  • Los ayudamos a aprender las lecciones del pasado para mejorar las cosas en el futuro y remediar los errores históricos.
  • Somos los expertos en nuestra experiencia vivida y ellos pueden aprovechar nuestros aportes para obtener información para desempeñar mejor sus funciones y mejorar la forma en que se cuida a los niños vulnerables.

Una de las ventajas del marco del Convenio de La Haya es que crea oportunidades como la próxima Comisión Especial donde los adoptados pueden tener visibilidad y acceso a las estructuras de poder y autoridades que definen y crean la adopción internacional. Los adoptados nacionales carecen de este marco a escala global y tienen la desventaja de tener oportunidades que los reúnan para acceder a información y personas que son importantes en el trabajo de incidencia.

Estoy muy orgulloso de nuestro equipo de 8 que representan a ICAV en la reunión de este año. Me he asegurado de cubrir una variedad de países adoptivos y de nacimiento porque es muy importante tener esta diversidad de experiencias. Sí, todavía hay espacio para mejorar, pero me he visto limitado por la disponibilidad de las personas y otros compromisos dado que todos hacemos este trabajo como voluntarios. No se nos paga como el gobierno o la mayoría de los participantes de las ONG en esta próxima reunión. ¡Nos involucramos porque nos apasiona tratar de mejorar las cosas para nuestras comunidades! Dotarnos de conocimientos sobre las estructuras de poder que definen nuestra experiencia es fundamental.

¡Muchas gracias a estos adoptados que están ofreciendo 5 días/noches de su tiempo y esfuerzo para representar a nuestra comunidad global!

  • Abby Forero-Hilty (adoptado en los EE. UU., actualmente en Canadá, nacido en Colombia; autor de la antología de adoptados colombianos) Decodificando nuestros orígenes, Co-fundador de Colombian Raíces; Representante Internacional ICAV)
  • Cherish Asha Bolton (adoptado en los EE. UU., nacido en la India, presidente de Personas por la Reforma de la Adopción Ética PEAR; Representante de ICAV EE. UU.)
  • colin cadier (adoptado en Francia, nacido en Brasil, presidente de La Voix Des Adoptes LVDA)
  • jeannie glienna (adoptado en los EE. UU., nacido en Filipinas, cofundador de Adoptado Kwento Kwento)
  • Judith Alexis Augustine Craig (adoptado en Canadá, nacido en Haití; co-fundador de Red de adultos adoptados de Ontario)
  • Kayla Zheng (adoptado en EE. UU., nacido en China; representante de ICAV EE. UU.)
  • luda merino (adoptado en España, nacido en Rusia)
  • Mí mismo, Lynelle Long (adoptado en Australia, nacido en Vietnam; Fundador de ICAV)

Nos representamos a nosotros mismos junto con nuestros colegas adoptados que representan a sus propias organizaciones dirigidas por adoptados como Observadores:

No espero grandes cambios o acontecimientos monumentales en esta próxima reunión, pero son las conexiones que hacemos las que importan, ya sea entre nosotros como adoptados y/o con las diversas organizaciones gubernamentales y ONG representadas. El cambio en este espacio lleva décadas, pero espero que las pequeñas conexiones que crecen con el tiempo se acumulen y se conviertan en una influencia positiva.

Las próximas publicaciones compartirán algunos de los mensajes clave que algunos miembros de nuestro equipo elaboraron en preparación para esta reunión de la Comisión Especial de La Haya sobre Apoyo Posterior a la Adopción y lo que la comunidad a través de estos líderes desea compartir. ¡Manténganse al tanto!

Antología de adoptados etíopes

por aselefech evans, adoptado de Etiopía a los EE. UU.

Estoy muy emocionada de compartir con todos ustedes la portada de nuestro libro, “Leones rugiendo lejos de casa”, una antología de los adoptados etíopes de la diáspora, criados en los EE. UU., Canadá, Australia, Bélgica, Francia, Suecia y los Países Bajos. La portada es del reconocido artista etíope, Nahosenay Negussie.

Este libro es un trabajo de amor que nos llevó seis años producir. Estas historias son sagradas y desafían la narrativa tradicional en torno a la adopción.

Antes de entrar en el trabajo antirracista, mi trabajo se centró en las intersecciones del bienestar infantil y las adopciones transnacionales. Comencé este trabajo a los 17, hablando con psicólogos y trabajadores sociales, presionando a las agencias para que comprendieran las complejidades de separar a los niños de sus primeras familias.

La Asociación Nacional de Trabajadores Sociales Negros consideró la adopción transracial como una forma de genocidio cultural, y todos debemos comprender la importancia de la preservación de la familia.

Me considero un conservacionista familiar politizado, que cree radicalmente que la adopción transracial tiene sus raíces en la pérdida, el trauma racial y el dolor. Trabajé en Etiopía en torno a la preservación de la familia, exigiendo la rendición de cuentas del sistema que implicaría el acceso a los registros de nacimiento y la búsqueda de familiares. Fue y es un trabajo que cambia la vida, porque la justicia no se siente tangible. Se hizo tanto daño.

Muchos de nosotros somos niños robados, que perdieron tanto. Si bien me abstendré de agregar aquí mis puntos de vista políticos sobre la adopción transracial e internacional (puede leer mis puntos de vista cuando obtenga el libro), al igual que los pueblos indígenas, los adoptados somos despojados de nuestra cultura, idioma e historia, y obligados a asimilar en la cultura dominada por los blancos.

Los etíopes no son personas homogéneas. Hay 86 grupos étnicos con diferentes historias, culturas y linajes ancestrales, aunque el colonialismo te dirá lo contrario. “Intentaron enterrarnos, pero no sabían que éramos semillas”. .

Este libro es poderoso por muchas razones e integra maravillosamente las perspectivas de los adoptados etíopes, que van desde los 8 años hasta los 50 años.

Doy mi más profunda gratitud a los adoptados coreanos, en cuyos hombros me apoyo, ya que fueron el primer grupo de activistas que denunciaron la adopción internacional por su imperialismo, dominación y corrupción.

"Leones rugiendo lejos de casa” te desafiará de la mejor manera posible. Estén atentos a la fecha de lanzamiento y, mientras tanto, disfruten de esta hermosa portada.

También quiero agradecer a mis coeditores Kassaye y Maureen: este libro no habría sido posible sin ustedes. Gracias por creer en este libro y por permanecer comprometido con nuestra visión.

Puedes leer más de Aselefech en su sitio web EthioAmerican Hija.

Lo que perdí cuando me adoptaron

Miro a mi alrededor hoy y no tengo familia a la vista. Estaba desgarrado desde la raíz cuando nací en Filipinas en la pobreza indigente en 1985, quedé huérfano al nacer y fui adoptado en 1987.

Dualmente, mi proceso de adopción internacional había borrado sistemáticamente todo mi patrimonio y conocimiento de mis antepasados. Mientras que también me vinculaba permanentemente con personas que no tenían ningún interés en preservar o mantener intacta mi nacionalidad y cultura de nacimiento.

No sé por qué eso tuvo que suceder en el proceso de adopción.

Por qué el pasado necesitaba ser borrado tan eficientemente como si nunca hubiera existido.

¿Por qué algo de esto tuvo que ser borrado?

Las narraciones de mis abuelos, las narraciones de mis bisabuelos, las voces de toda la carne, la sangre y los huesos que hicieron mi ADN hoy.

¿Por qué sus historias tuvieron que dejarme?

¿Fue porque yo era moreno?

¿Fue porque nací en Filipinas, que en la historia siempre ha sido un país en desarrollo, marginado y con un pasado colonizado?

¿Fue porque yo era un niño vulnerable que no tenía voz ni derechos sobre mi propia vida en ese momento? ¿Fue porque mis recuerdos y mi identidad no importaban?

¿Tuve que ser separado de mi propio país de nacimiento y de la lengua materna de mi propio país de nacimiento para ser salvado por una familia más privilegiada?    

¿Y por qué la información biográfica restante era tan increíblemente inútil e irrelevante? ¿Y por qué tuve que esperar hasta los 18 años para recibir esa información, cuyas partes, descubrí más tarde en una reunión con mi madre biológica, ni siquiera eran ciertas?

¿Me estoy quejando porque me quedé huérfano?

¿O me estoy quejando porque hubo partes de este proceso de adopción que fueron sistémicamente inhumanas, incluida la adopción de una pareja caucásica del medio oeste que no había mostrado interés en preservar mi herencia cultural o mantenerme conectado con el idioma de mi propio país de nacimiento? Como muestra, incluso en esa documentación de adopción, no tenían interés en mi herencia.

No sabía que si hubiera mantenido esta conexión cuando era un niño moreno vulnerable y básicamente comprado por una familia blanca privilegiada, habría podido regresar a Filipinas en mi edad adulta, mi país de nacimiento, y habría Habría podido hablar con fluidez, lo que me hubiera dado un camino mucho más fácil para reclamar mi ciudadanía.

Incluso mi nombre de nacimiento, ¿por qué mis padres adoptivos, que nunca me conocieron, de repente tienen derecho a cambiar mi nombre de nacimiento cuando me adoptaron/compraron?

¿Por qué tipo de derechos se les había dado a ellos?

¿Qué derechos me quitaron en este proceso dual?

¿Adónde fue mi ciudadanía en mi país de nacimiento cuando fui adoptado?

¿Por qué algo de esto tuvo que dejarme cuando fui adoptado?

Puedes leer el artículo de Desiree: En camino a la recuperación, síguela en Weebly o Instagram @starwoodletters.

Recurso educativo para profesionales

Día de lanzamiento

Me enorgullece presentar nuestro nuevo programa educativo dirigido por recurso de video para profesionales diseñado para ayudar a los médicos, maestros y profesionales de la salud mental a comprender mejor nuestra experiencia de vida como adoptados internacionales.

Este proyecto ha sido un gran esfuerzo durante los últimos 6 meses en Australia para reunir las voces de los adultos adoptados de otros países y compartir lo que nos gustaría que supieran los profesionales de la educación y la salud, para que puedan apoyarnos mejor en nuestro complejo camino de vida.

En general, nuestro proyecto incluyó un equipo de producción de 6, aportes directos a los guiones de la película de 18 adoptados que audicionaron, filmación de 8 adoptados, provisión de música de 5 adoptados, un equipo de retroalimentación / revisión de 10 profesionales, apoyo de traducción de 3 adoptados y apoyo emocional durante todo el proyecto a los participantes de la película de Relationships Matters - Gianna Mazzone. ¡Esta ha sido realmente una colaboración comunitaria!

anhelo escuchar realimentación en lo que piensas después de echar un vistazo. También le agradecería que compartiera el enlace del recurso con los médicos, maestros y profesionales de la salud mental que crea que se beneficiarían de este recurso.

Muchas gracias a nuestros financiadores de proyectos:

La relación importa quienes durante los últimos 5 años que terminaron en junio de 2021, hicieron un trabajo increíble al brindar a nuestra comunidad un servicio gratuito de asesoramiento basado en psicología de salud mental para los adoptados internacionales y nuestras familias bajo los fondos federales ICAFSS servicio (actualmente otorgado a Relaciones Australia durante los próximos 5 años);

Comité de Nueva Gales del Sur sobre Adopción y Cuidado Permanente  que reúne a agencias gubernamentales y no gubernamentales, grupos de apoyo e individuos interesados, involucrados o afectados por la adopción y la atención permanente o aspectos relacionados de la atención fuera del hogar en Nueva Gales del Sur (NSW);

y apoyado por el Departamento de Servicios Sociales del Gobierno de Australia, Autoridad central de Australia para la adopción internacional.

La soledad de Motherloss

por Mila Konomos, adoptado de Corea del Sur a los EE. UU. Poeta, artista, activista.

Mila con su hijo, abrazando todo lo que perdió cuando era niña, separada de su madre.

He estado procesando mucho la Aloneness de #MotherLoss últimamente.

Intelectualmente, sé qué hablar con uno mismo cultivar. Sé que no estoy solo. Sé que tengo personas en mi vida que se preocupan por mí y me valoran.

Pero esta soledad es más profunda que eso.

Esta soledad es la soledad de Mother Loss.

Me siento tan sola tan a menudo porque no tengo una Madre.

Perdí a mi Primera Madre a los 5 días de edad.

Perdí a mi madre adoptiva a los 6 meses.

Crecí con una madre que no podía ver mi trauma. Por lo tanto, ella no sabía cómo amarme o consolarme a través de la pérdida, el dolor y el dolor de mi Adopción.

Me siento solo porque siempre estuve solo en mi dolor y dolor.

Me siento solo porque he pasado la mayor parte de mi vida llorando solo.

Me siento solo porque pocas veces he sabido lo que es no estar solo, no solo física sino emocionalmente.

Me siento tan sola tan a menudo, porque Mother Loss es una pérdida que permanece para toda la vida.

No hay forma de reemplazar a Lost Mother.

Nadie más en la tierra puede compensar a una Madre Perdida.

Solo una madre me dio a luz en su propio cuerpo. Solo los latidos del corazón, la respiración y la voz de una madre fueron lo que escuché durante 9 meses. Su olor, su rostro eran como los míos.

Recientemente vi un documental durante el cual el narrador dijo: "Los bebés piensan que son parte de quienquiera que sean".

Esto es profundo en el contexto de los Adoptados separados de nuestras madres cuando eran bebés. Debemos haber experimentado la separación de nuestras madres casi como si nos partieran en dos, nos arrancaran de nosotros mismos. Partir violentamente.

Tengo que permitirme lamentar esta Madre Pérdida. Es eterno. Incluso 12 años después de la reunión, Mother Loss permanece. Nunca podré recuperar a la Madre que perdí. No puedo recuperar las más de tres décadas de mi vida que perdí, agravadas por la pérdida del idioma, la cultura y la geografía.

Hay un dolor y una soledad que es difícil de describir cuando encuentras lo que has estado buscando durante toda tu vida y aún así se te escapa de las manos.

Este dolor de estar tan cerca pero tan lejos.

Como si mirara a través de una ventana pero nunca pudiera entrar.

Mila con su hijo y un libro infantil coreano especial llamado "Esperando a mamá".

Para más de Mila, síguela en su sitio web, La emperatriz Han. Su álbum de poesía más nuevo Santuario se lanzará en mayo de 2021.

#adoption #transracialadoptee #adoptionreunion #adoptee #adoptionistrauma #adoptionloss #adopteevoices

Descolonizando a Moisés

por Kayla Zheng, adoptado de China a EE. UU.

Al crecer en un hogar cristiano evangélico blanco, aprendí la historia de Moisés antes de conocer la historia de Santa o el Conejo de Pascua. El cristianismo blanco fue un pilar fundamental en mis años de crecimiento. Como Moisés, que quedó huérfano y flotó por el Nilo para ser rescatado, adoptado y criado por la hija de Faraón, para luego crecer y salvar a su pueblo, los israelitas, ahora yo también tengo esa responsabilidad. Después de todo, yo era un huérfano, afectado por la política, me elevé a través del océano para ser criado por otro pueblo, y era mi deber volver algún día a casa y salvar a mi pueblo, al igual que Moisés lo hizo con el suyo.

Cuando miro hacia atrás a una época dolorosa de la adolescencia, profundamente marcada por la vergüenza, la culpa, el cristianismo blanco y el salvadorismo blanco (una extensión de la supremacía blanca), también me río de la ironía de la historia. Como un adoptado que aboga por los derechos de los adoptados y la abolición del complejo industrial de la adopción, me bombardean las demandas de estar agradecido por la buena gente blanca que me salvó. En lugar de que se le nieguen los derechos humanos básicos, la autonomía, se lo reubique por la fuerza, lo compre y lo venda; Todavía me encienden con gas en silencio por hablar. Me avergüenzo de responsabilizar a las instituciones sistémicas del racismo, el capitalismo, el imperialismo occidental, el salvador blanco y la explotación de comunidades vulnerables en beneficio de la blancura. Bombardeado por el mensaje de que debería estar en deuda con Occidente por todo lo mejor que me ha dado: oportunidades, educación, escapar de las garras de la pobreza y, lo más importante, ¡mi oportunidad de salvación y de vivir bajo la sangre de Jesucristo! Nunca estoy lejos de que alguien me condene por mi falta de gratitud, reprima que mi historia no sea una representación precisa de su comprensión de la adopción y su belleza. Los que maldicen mi nombre no son y nunca han sido un adoptante transracial, internacional, transcultural, de color. 

Siempre aprecio la ironía de que Moisés, como yo, hubiera sido odiado por lo que hizo. El Moisés que es elogiado por salvar a su pueblo y admirado por millones de personas en todo el mundo son las mismas personas que me condenan a mí y a mi postura sobre la abolición. ¿Por qué? Moisés le dio la espalda a su familia adoptiva y a su pueblo. De hecho, se podría argumentar que Moisés es responsable de ahogar a su pueblo adoptivo en el Mar Rojo. Moisés era visto como un príncipe, tenía la mejor educación que el dinero podía comprar, en la familia más rica y tenía oportunidades ilimitadas. Moisés escapó de las garras absolutas de la pobreza y la esclavitud, sin embargo, entregó todo eso, le dio la espalda a su familia adoptiva y todos aceptan que hizo lo correcto. Moisés es aclamado como un héroe, sus acciones están justificadas y su decisión de elegir el amor de su pueblo y su familia sale ilesa. ¿Por qué el amor por mi gente y mi familia es diferente? 

A medida que he envejecido, estudiado y examinado la explotación del privilegio, el poder y las políticas opresivas sistémicas que son pilares para sostener el complejo industrial de la adopción, devuelvo una carga que nunca fue mía para soportar. Una industria de miles de millones de dólares que se beneficia de la separación de familias y la venta de niños a las comunidades ricas del oeste y en su mayoría blancas, ya no me siento fatal al llevar el manto de Moisés. Más bien, abrazo y espero ser el Moisés para la comunidad de adopción. No tengo ningún deseo de salvar a mi gente, ya que los adoptados no tienen ningún problema en ejercer su propio poder. Mi objetivo es liberar a los adoptados y eliminar las barreras para que los adoptados accedan a herramientas para liberarse. Sí, seré tu Moisés y te proporcionaré un camino a través del mar de la culpa, la vergüenza, la obligación y mucho más. Seré tu Moisés y veré cómo se ahoga el complejo industrial de adopción, con todos sus partidarios. Sí, seré tu Moisés, pero no el Moisés que esperas que sea. Y cuando me pidan que mire hacia atrás a mi familia adoptiva y a todo lo que Occidente me ha dado con la esperanza de avergonzarme, señalaré sus escrituras y les mostraré que Moisés eligió a su pueblo por encima de las ganancias. Moisés tenía su lealtad a la abolición; Moisés eligió renunciar al principado, el poder y el estilo de vida más mimado y lo que la mayoría consideraría una "vida mejor", por el derecho a reclamar su derecho de nacimiento en la familia, la cultura, la raza y la identidad.

Entonces, cuando me pidas que esté agradecido, sonreiré y te recordaré que, de hecho, eres tú quien debería estar agradecido, podría haberte ahogado.

어머니 (Madre)

Eomeoni

por Michelle YK Piper adoptado de Corea del Sur a Australia.

Obra de Michelle Piper, 2021

Hace dos años, me dijeron que estabas muerta.

15 años desde el día en que cumplí 18 años hasta el día en que oficialmente comencé ese terrible, exasperante, deshumanizante y doloroso proceso de intentar rastrearte; 15 años de constante conflicto interno, una feroz guerra interna.

Permanecer leal a la familia, la sociedad, la cultura y el país al que me habían entregado; permanecer obediente al proceso de asimilación forzada, sin cuestionar ni preguntar por qué? (al menos nunca en voz alta) y SIEMPRE “agradecido” por el privilegio de estar vivo y viviendo en uno de los países más grandes del mundo (Australia); Continúen ignorando la conciencia cada vez más profunda de la agonía y el dolor que consumen mi alma y nacen del vacío y desarraigo de mi pasado borrado.

O…
Enfréntate a lo que siempre he evitado tan desesperadamente.

Preguntas…
Todas esas preguntas.
Tantas, muchas preguntas.
Imposible expresarme en voz alta incluso para mí mismo en secreto y soledad, pero silencio imposible dentro de los confinados muros de mi Psique.

15 años para reunir el valor suficiente para buscarte; Busqué y un año después recibí “la llamada”. Una llamada que había estado esperando constantemente, un año revisando repetidamente mis correos electrónicos y mi teléfono. Provenía de un extraño en una oficina del gobierno, que acababa de ser transferido a mi caso. Una transferencia de la que no me preguntaron ni me informaron.

En el 2Dakota del Norte Enero de 2019, una voz extraña y desconocida explicó quién era y por qué llamaba.
Estabas muerto.
Tu moriste exactamente 2 meses después de mis 23rd Cumpleaños.
Moriste el 6th Julio de 2009.
2009, llegué 10 años demasiado tarde.
Mi padre no pudo o no quiso que lo encontraran.
Eso fue todo.

Durante más de 30 años, ser adoptado no significaba nada, o al menos me decía a mí mismo que no significaba nada. Solo una palabra para explicar los inevitables susurros de confusión cuando la gente se cruzó con nosotros.
“¿Acaban de llamarla mamá?”, “¿Quizás el papá es asiático…? Sin embargo, no se ven como la mitad o la mitad ".
Estaba acostumbrado a estos comentarios, toda mi vida ha estado llena de racismo, algunos por ignorancia, otros sin duda intencionales.
Pero ser adoptado no era algo en lo que detenerse, simplemente un hecho; aceptado y reconocido sólo cuando es inevitable.
Pero lo inevitable se volvió imposible.

Esa llamada, esa maldita llamada; no importa cuán ferozmente luchara, demolería los cimientos de cada muro que había establecido; una miríada de muros que formaban el incomprensible e impenetrable laberinto de protección en el que me había rodeado por completo y me había perdido.

15 años para encontrar el valor de buscarte, pero toda una vida de preguntas….

¿Estuve alguna vez en tus pensamientos?
¿Alguna vez pensaste en mí?
¿El día de mi nacimiento? Cuando esa fecha inevitable una vez más cerró el círculo, una fecha que marcaría para siempre cada año que hemos pasado separados.
Otro año pasado; otro año de vida perdido. Otro año de lo que ha sido una vida de separación.
¿Pensaste en mí en Navidad?
En momentos de celebraciones familiares, culturales y tradicionales, cuando se deberían haber alcanzado hitos. Cuando las recetas, los secretos y las historias de nuestros antepasados deberían haber pasado de Madre a Hija.
¿Alguna vez te preguntaste como yo ahora si nos parecemos y nos parecemos mucho o en qué medida?

¿Te consumió el mismo vacío irrevocable, la soledad, el dolor y el desprecio por ti mismo que a mí?
… .. ¿Significaba algo para ti?

¿El día que dio a luz simplemente se marchó y nunca miró hacia atrás? Borrando cada recuerdo, cada momento, cada emoción. Borrándome.
¿Me rechazaste desde el momento en que dejamos de ser uno, negándote a reconocer la vida que tan dolorosamente habías llevado a este mundo?
¿Me abrazaste al menos una vez?
¿Mi existencia fue siempre una desgracia?
Una corrupción en el fluir y la pureza de los linajes. El producto del peor tipo de ofensa que uno puede cometer contra una cultura y personas cuyos sistemas sociales, éticos, políticos y legales están fundamentalmente arraigados en los principios del confucianismo.
¿Siempre fui percibido como una abominación?
Una ignominia, una consecuencia abominable de desafiar lo que con tanta vehemencia está adoctrinado en nuestro pueblo desde que nace, tan ferozmente apreciado y esperado de cada niño de cada generación.
Obediencia. El respeto.
Respeto de su mayor y obediencia absoluta en seguir directivas. Conozca su lugar, en la familia, el hogar y la sociedad, en la cultura y el país. Incumplir; salga de las normas sociales y sea condenado a una vida manchada para siempre por la vergüenza, el rechazo y el deshonor.

¿O el día que diste a luz tu mirada se posó en mí, desesperada por memorizar cada detalle que el tiempo permitiera?
¿Me encontraron tus brazos, abrazándome, apretando tu abrazo? ¿Memorizaste mi esencia, esa hermosa y dulce esencia de bebé mientras tu mente comenzaba un ataque? ¿Recuerdos vívidos de los 9 meses transcurridos?
El dolor, el terror, el amor, el desconcierto y la confusión. La lucha interna de una decisión imposible de tomar pero imposible de ignorar.
¿Tu mente te obligó a recordar los primeros movimientos que sentiste en tu interior? ¿Prueba innegable de la vida que crece en su interior?
¿Recordó todas las veces que se encontró maldiciéndome por las náuseas matutinas, o cuando se volvió imposible moverse libremente?

¿Recordó todas las veces que me habló y me tranquilizó? ¿Dándome palmaditas en el estómago y sonriendo de felicidad y satisfacción cuando mi inquietud cesó al oír tu voz?
¿Recordó todas las conversaciones unilaterales que tuvo conmigo, amonestándome por su aumento de peso, tobillos hinchados, necesidad constante de orinar y malestar general?
¿Recuerda haber pensado que ninguna de esas cosas importaba cuando finalmente vio el rostro de su hija recién nacida frente a usted?
¿Recordaste y conservaste estos preciosos momentos con tanta desesperación como yo el día que nació mi hija?
¿Seguí siendo hijo único? ¿O hubo futuros hijos que se consideraron "dignos" de mantener?

Dejaste un sinfín de preguntas sin respuestas definitivas, ni siquiera en la muerte.
La agencia que me vendió insiste en que estás muerto, mientras que el propio gobierno parece no poder confirmarlo.

¿Qué se supone que debo hacer con eso? Por favor 어머니, dímelo.

¿Tengo la esperanza de que de alguna manera sigas vivo ...?
¿Aferrarse desesperadamente al sueño infantil e ingenuo que QUIZÁS, solo tal vez, eres?
Que tal vez eres nomuerto, pero buscándome, tal vez yo era uno de esos niños nunca se rindió voluntariamente.
¿O tomar la palabra de la agencia que traficaba conmigo, me envió al extranjero y acepta que te has ido?

¿Alguna vez será posible curarme si me digo a mí mismo que estás muerto?
¿Cómo se supone que voy a llorar por ti?
¿Cómo llorar por un rostro que no puede recordar?
¿Cómo me libero de alguien que, no importa cuánto tiempo y distancia se haya puesto entre nosotros, sigue siendo todo lo que soy, pero todo lo que no sé?
¿Cómo puedo ser libre cuando tu forma sin rostro acecha mis sueños? Cuando cada día me golpea una ola renovada de comprensión dolorosa de todo lo que ha sido robado. Todo lo que se ha perdido. Por todo lo que ha sido borrado.
Para mis padres que siempre serán desconocidos sin rostro, padres que nunca tendré la oportunidad de conocer o conocer. Para los hermanos y hermanas, nunca lo sabré. Para la tía y los tíos, los primos y los abuelos.
Para la historia de mi pueblo, permanecí tan ignorante hasta ahora; por la historia desgarradora y brutal de nuestro país; todavía en guerra después de 70 años, dividido, literalmente partido en dos, envenenado por la corrupción política, los golpes militares y la esclavitud. De los niños traficados, The Forgotten Generation; una generación que luchó, murió y reconstruyó nuestro país, ahora languideciendo en la pobreza empujada al margen de la sociedad que vive aislada y en la miseria, temerosa de pedir ayuda por temor a “sobrecargar” el país por el que lucharon y murieron por proteger. Para las mujeres esclavizadas de consuelo abusadas, violadas, torturadas y asesinadas por los japoneses. Por la tragedia del ferry de Sewol, que comenzó a hundirse en la mañana del 16th Abril de 2014, donde 304 de los 476 pasajeros a bordo, 250 de ellos estudiantes fallecieron; atrapados en un ferry que se hundía, mientras que el capitán y la tripulación escapaban, diciéndoles a los pasajeros a bordo que se quedaran donde estaban. Obedeciendo a sus mayores (ese preciado atributo arraigado desde el nacimiento), los estudiantes depositaron su confianza en las órdenes dadas, permanecieron donde estaban, esperando ser rescatados. Un rescate que nunca se intentó, un rescate que nunca llegó.
Padres, familiares, maestros, compañeros de clase y sobrevivientes igualmente histéricos, varados en la costa, aún recibiendo mensajes de los estudiantes restantes atrapados dentro de que todavía estaban vivos en lo que era una embarcación casi completamente sumergida. Los padres no podían hacer nada más que ver cómo la última sección visible del barco se hundía frente a ellos.
Y luego nada.
Silencio, mientras la conmoción y la magnitud de la tragedia que acababa de desarrollarse ante ellos se establecieron.
Un momento de silencio incrédulo antes de los gritos guturales y espeluznantes que solo un padre que acaba de perder a su hijo puede hacer.
Las imágenes publicadas más tarde revelaron al mundo los últimos 20 minutos de algunos de los estudiantes atrapados en el interior. Los recuerdos de los cuales me perseguirán por siempre, rostros que nunca olvidaré. Mensajes de amor y disculpas a los seres queridos, que aún producen dolor físico al escucharlos.

Ver sufrir a mi pueblo, morir de las formas más horribles, sentir la abrumadora indignación y el dolor insoportable que ha consumido a nuestra nación una y otra vez, pero no poder estar allí con ellos, llorar con ellos; ¿Nunca consideraste lo dolorosos que serían estos momentos?
¿Alguna vez imaginó cuánta agonía causaría el solo hecho de observar mi lengua materna? Cuando todo aparece, suena y se siente tan natural, hasta que lo recuerdas, nada de eso tiene sentido para ti. No puedes descifrarlo. No lo entiendes. No puedes hablarlo.
¿Alguna vez consideró el precio que pagaría su bebé por esa vida "mejor" a la que estaba tan seguro de que iba a vivir?
Si tú, mi propia Madre, no pudiste criarme en ti, ya sea por la vergüenza, el deshonor o simplemente por ser un “bastardo” (¡SÍ, mis papeles de adopción usan esta palabra!), Si temías por mí, por el prejuicio, la discriminación y el estigma que habría soportado si hubiéramos permanecido juntos en Corea, ¿cómo puedes pensar que arrojarme a un mundo blanco donde fui uno de quizás 5 asiáticos durante más de 18 años de mi vida sería para mi beneficio? ? ¿Honestamente pensaste que los del mundo occidental no me rechazarían? ¿Deshonrarme, usar mi condición de adoptado coreano en mi contra de las formas más humillantes y degradantes imaginables? Si tu; mi propia madre, mi propia familia, mi gente y mi país me veían como nada más que un producto para la exportación, ¿por qué alguien más?

Si de hecho murió en 2009, murió a la edad de 46 años.

Sé que nunca me buscaste, ni una sola vez trataste de averiguar dónde estaba.
Y ahora te has ido, (tal vez), no lo sé.
El hecho de que no sepa me enfurece, me consume con desesperación y desesperación desesperadas.
Pero, si te vas ...
¿Cómo pudiste irte y nunca despedirte?
¿Cómo pudiste irte sin siquiera acercarte, ni una sola vez tratando de encontrarme?
¿No te importaba cómo estaba o dónde terminé?
¿Cómo pudiste dejarme con tantas preguntas sin respuesta?
Ninguna foto para que yo te recuerde, para estudiar tu rostro, para memorizar.
Sin últimas palabras de sabiduría o consejo de despedida.
Sin carta de explicación.
Nada.
Solo un silencio hueco e interminable.

Y así, dentro de la adulta ya adulta, aún permanece, la niña asustada, confundida, rechazada, abandonada, que nunca crecerá. ¿Quién nunca sabrá por qué no la querías, por qué no la conservaste? Qué fue lo que viste en ella que te repugnó tanto que la echaste a un lado y al otro lado de los mares; Manteniendo la existencia de la niña que una vez tuvo hace tantos años como un secreto vergonzoso, literalmente se la llevó a la tumba.

Michelle ha publicado otros artículos sobre su experiencia como adoptada internacional de Corea en Trimestral coreano.

Apoyo #

Fundadores de #NOTAThing: Allison Park, Kara Bos, Brenna Kyeong McHugh, Cameron Lee, Kevin Omans, Patrick Armstrong y Richard Peterson. Las artistas de los medios Valerie Reilly (diseñadora gráfica) y Sarah Monroe (camarógrafa), y la traductora coreana de petición Jullie Kwon.

No soy un adoptado internacional o nacional coreano, pero soy un adoptado internacional y esto no es solo un problema de adopción coreano, es un problema global para todos los que se ven afectados por la adopción. Estoy con los adoptados coreanos que exigen Presidente Moon discúlpese y reúnase con ellos para discutir cómo proteger mejor a los niños vulnerables.

Estoy en contra del asesinato y abuso de cualquier niño que sea colocado en una familia adoptiva.

Yo tambien estoy en contra de cualquier retórica que minimiza lo que ha sucedido e intenta imponer la responsabilidad al niño, como si fuera la causa, no lo suficientemente bueno y necesitara ser "intercambiado" para mejor traje las necesidades de la familia adoptiva.

Es hora de que los gobiernos del mundo, que participan, promueven y buscan el actual sistema de adopción plenaria, sean francos y realistas sobre las desventajas que crea este sistema.

Mi primer argumento es que el actual sistema plenario de adopción no respeta los derechos del niño y se convierte con demasiada facilidad en una mercancía en un mercado para que las familias adoptivas elijan y elijan al niño de su elección. Las palabras mal elegidas del presidente Moon simplemente refleja esta realidad. Sus palabras nos dicen lo que ya sabemos: los niños son una mercancía en la economía actual, combinados teóricamente para satisfacer las necesidades de los futuros padres, ¡y no al revés! Si hubiera algo parecido a la igualdad en este sistema, los niños podríamos deshacernos más fácilmente de las familias adoptivas cuando las consideremos igualmente inadecuadas. Pero la realidad es que somos niños cuando ocurre la adopción y como pequeños Jeong-In, no tenemos poder ni voz en lo que nos pasa. Somos adoptados en la familia de por vida, nuestros derechos a nuestros orígenes de nacimiento se niegan irrevocablemente, nuestra adopción, como escribe Pascal Huynh, "es como un matrimonio infantil concertado". La mayoría del mundo comprende de alguna manera lo poco ético que es un matrimonio infantil concertado, pero todavía hablamos de la adopción plenaria como si fuera el salvador de un niño.

Gracias a la reciente publicidad de El caso de Netra Sommer, el público de todo el mundo se ha dado cuenta recientemente de lo difícil que es para nosotros, los adoptados, revocar nuestras adopciones. ¡Netra tardó más de 10 años en poder deshacer su adopción! En cuanto a la igualdad de derechos en el sistema actual, las madres y los padres de la pérdida reciben incluso menos que nosotros, los adoptados. No se les anima a cambiar de opinión si ya no desean renunciar a su hijo, sin embargo, el presidente Moon está fomentando públicamente un proceso que permita a los padres adoptivos / futuros cambiar el suyo. ¡Esta es la naturaleza unilateral del sistema de adopción!

La muerte de Jeong-In destaca algunos otros problemas centrales que tengo con el sistema de adopción plenaria:

  • La falta de seguimiento, investigación o estadísticas a largo plazo sobre los adoptados después del período de adopción y posterior a la colocación.
  • La selección y evaluación de los posibles padres por parte de la agencia de adopción y su falta de responsabilidad en su función.
  • La creencia ciega dentro del sistema de bienestar infantil, de que un padre adoptivo nunca dañaría a un niño. Pero con todos los indicadores que se muestran en este video del recuento de los trabajadores de cuidado infantil que intentaron varias veces señalar que las cosas no estaban bien para este niño, no se tomó ninguna medida para sospechar que los padres adoptivos dañaron a este niño. Esto refleja la visión unilateral de las primeras familias que son demonizadas y vistas como las únicas perpetradoras de violencia o abuso contra sus hijos. En contraste, los padres adoptivos son vistos como salvadores / rescatadores, pero muchos adoptados darán evidencia de la abuso que ocurre con demasiada frecuencia dentro de las familias adoptivas.
  • los falta de derechos para cualquier primera familia / pariente ser notificado o tener acceso al cuerpo del niño después de la muerte.

Uno tiene que preguntarse cómo tal indulgencia y empatía casi aparente por los padres adoptivos, como se expresa en las palabras del presidente Moon, no podría aplicarse igualmente a las primeras familias en Corea. En la gran mayoría de los casos, las mujeres coreanas tienen que renunciar a sus hijos debido a estado de maternidad soltera y la falta de apoyos - no por ningún historial oscuro, violento o lleno de drogas.

Me enojo cada vez que un niño vulnerable como el pequeño Jeong In-Yi es maltratado y herido por el mismo sistema que está destinado a protegerlo y apoyarlo. Usemos esta ira para exigir un cambio que se debió hacer mucho tiempo, pero también, no olvidemos a la propia Jeong-In, ya que aunque solo permaneció en este planeta durante unos cortos 16 meses, ¡nos ha impactado a muchos de nosotros!

los madres de KUMFA se levantaron y se unieron para exigir a la agencia involucrada, Holt Corea, sean responsables de su papel en esta muerte. Los adoptados coreanos de todo el mundo han creado esta campaña 1TP3 Anotaciones para exigir que el presidente de Corea se reúna con ellos para escuchar sus voces. Necesitamos que el gobierno nos invite a la mesa para discutir otras opciones además de la adopción plenaria.

Yo y otros miembros del ICAV hemos compartido sobre alternativas a la adopción plenaria pero me pregunto si Jeong-In todavía estaría viva hoy si no hubiera sido colocada en el sistema de adopción. La ironía es que sin duda hubiera estado mucho más segura con su madre soltera y soltera.

¡La vergüenza es para Corea por no hacer más como nación del primer mundo para apoyar a las madres y los niños para que permanezcan juntos! Lo mismo se aplica a cualquier país, especialmente a las naciones del primer mundo que tienen los recursos pero siguen teniendo a sus hijos adoptados a través del sistema de adopción plenaria. En los EE. UU. Ha habido una situación muy similar niño asesinado dentro de la familia adoptiva que refleja a Corea.

¡Este no es un sistema al que aspiro para los niños vulnerables del futuro!

En memoria de Jeong-In, murió a los 16 meses, octubre de 2020

Quiero terminar por honrando a Jeong-In por el enorme impacto y el legado que ha dejado. Espero que no haya muerto en vano. ¡Espero que el dolor extremo que debe haber soportado no haya sido en vano! Espero que cada vez que un adoptado muere a manos de su familia adoptiva, la comunidad mundial se levantará y exigirá que los adoptados seamos # y que es necesario hacer más para que nuestro sistema sea más seguro y esté más alineado con las necesidades y los derechos de nosotros, ¡para quienes está destinado todo! ¡Somos ese niño vulnerable y adulto, que no podía hablar por sí mismo y necesita nuestra protección y nuestra acción!

Considere firmar la petición # y encuentre formas en las que pueda tomar acción, para exigir que los gobiernos y las autoridades hagan más para hacer cambios desde el actual sistema de adopción plenaria hacia algo mucho más respetuoso de los derechos y necesidades de los adoptados y de la primera familia.

#imsorryjeongin
1TP3 Anotaciones

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Kara Bos
Moisés Farrow
Mila Komonos

Cobertura mediática

Los adoptados dicen "no somos una cosa"

Roto

por Yolanda, un adoptado transracial (de origen jamaicano, negro mezclado con indios chipawaue) criado en los EE. UU. en una familia adoptiva afroamericana.

Obra de Yolanda

Fui adoptado a los siete meses de edad y mi historia de adoptada no es buena.

Básicamente crecí en una familia religiosa llena de abuso mental, físico, emocional y sexual. Debido a eso, me alejaron de mi madre adoptiva y me colocaron en el sistema de cuidado de crianza, donde continuó el abuso físico y mental.

Crecer fue difícil, siempre fui la oveja negra de la familia. Ahora que soy mayor, mi familia adoptiva actúa como si les hubiera hecho algo. No me aceptan a mí ni a mis hijos. En las funciones familiares ni siquiera me hablan a mí ni a mis hijos. Así que dejé de ir y los corté por completo, pero todavía me duele.

Todo lo que siempre quise fue estar cerca de mi familia. Pero supongo que nunca sabré cómo se siente eso. Seguro que la vida a veces apesta. Me enferma y me canso de que no me acepten. Parece que ya no puedo darle sentido a mi vida. ¿Por qué estoy incluso aquí en la tierra? Me dicen que mi vida tiene un propósito, pero no lo veo.

Mi obra de arte de arriba refleja cómo me han roto. Mi música también me ayuda a darme una salida para expresar mi viaje.

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